En terre de Saint Pardoux

J’ai dû laisser partir mon père

j’ai fermé sa maison

celle que l’océan

reprenait à l’horizon

– – –

J’ai enlevé la montre

à son poignet livide

son cœur battait encore

son souffle imperceptible

– – –

j’ai pleuré ce moment

et le pleure encore

demande des soignants

oripeaux exsangues

– – –

papillon volatile

évadé violacé

cabri facétieux

vers à soie de sa gangue

– – –

fringuant fripon fou

déclame flammèches hirsutes

aux brandons virevoltants

quelque part en terre de Saint Pardoux

____

~ Sylvain Lechair / Monty guidon ~

6 réponses à “En terre de Saint Pardoux”

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