La vie ressemble à ce chemin que l’on empruntera pas,
lui préférant le banc
où
poser sa mélancolie,
ouvrière consoeur de soirs éteints
lui préférant le muret
où
s’adosser pour voir
courir le vent
lui préférant le regard inconnu
et mutin,
accroché un instant puis offert librement en souriant à la vie
Lui préférant la pluie traversière
nourricière muse aux éclats irisés qui sème la vie au détour d’une averse giboulée
Lui préférant le chant d’oiseaux printaniers posés où le leur permet leur liberté éprise,
innée inénarrable
don de vies offertes aux esprits libres
Lui préférant esquisse infime hymne serein face aux embruns infimes peines irraisonnées enserrant parfois nos cœurs
Lui préférant l’isabelle belle féline amimal Kimi, dans la quiétude enivrante des heures au point du jour où s’offrent ses vibris
Lui préférant… ce jour, ce soir, à vous d’écrire ensuite les images qui s’offriront à vous

