A l’aube de ce monde
chaque jour renaissant
chaque nuit renouant
l’humanité décatie
apitoyée sur
sa décrépitude
Nature rougeoyante
verdeur
patience
humain certitude arrogance oppressée
pitance
ambulance
incertitude
son murmure est un cri
Nature elle
naturelle sourire
feuille fleur fluide
infime vibris
bruisse passereau
prélude
Auteur : Sylvain L / Sylvanaile
Useless back
dust form, Tangente esquiveFar from home
far from her
far from him
As long i look
as long i think
as long i try
My heart’s like
poor and sick
useless back
Ėtole suave
Amore and more, Elles nos ailes, la museAh vos yeux
madame
ma dame
Étole
suave
fauve
flamme
damnent
brament
crament
cernent
encerclent
en cerclitude
pament
emplument
enservitude
dôme
domicille
iris
irrésistible
à vos yeux
votre humble
s’yl va n’aile
plane loupine
virevolte
envol
attise d’elle
Infime margelle
Ce que c'est que d'être debout, Tangente esquiveUn temps
cette infime
margelle
me fut un seuil
insurmontable
Un temps
cet infirme
émarge,
aile
ensouvenir écueil
ainsi surmonté…
Recueil recul
sur infirmité de circonstance
infinité de
circonstances
Déjuger les pronostics
vitalité ampoules vitamine D
piquouse ventrale
cuissots décharnés
Et tu voudrais
que je passe outre
renoncements voutés
croire pouvoir goûter ces mondaines insanités ?
Pour la gloire, pour un regard, pour se faire croire, le valoir
plutôt que le vouloir ?
Si j’ai vaincu l’interne invasive découpe
hébergé 11 mois
clouterie vissée
C’est pas pour
me laisser éteindre
par présages datés
d’une humanité autocentrée
J’ai pour le
presque avenir
des envies humbles
modestes
déterminées
saines sereines
Ainsi détaché
des humeurs incertaines
Serein ignifugé
Amore and more, Elles nos ailes, la museTa tempête
à mon erreur
vitupère
exècre
repousse rejette
colère
intolère
condamne
quidam
ah vos yeux
madame billot
qu’où étêté
écimé
et si mais non
polar épaulard
or que
ce peu de nous
dévoyé
souhait au plus
rejoindre vos
abris charmants
édenté
est dans tes bras
serein ignifugé
et n’est figé
à cette décision
envie maintien
où nos amours
blessées
savent ultime refuge
Relents révoltance
Tangente esquiveAchète cette liberté
bout de cuir à aimer
à aimer
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chemins détournés
Placarde au creux
de ta raison
Les excuses pour oublier
Laisse(r) passer
comme banalité
ces révoltes intimes
Tolèrer sans rechigner
détourner le regard
renoncer pour garder ce confort discrédité
Individu lambda déçu
Tu ne diras jamais
Tu ne vivras jamais
Que par intermittence
Vague relents révoltance
Pour d’informes
questions
sans importance
Renoncer,
fermer les yeux, détourner le regard, taire silence
les injures injustes,
les cris derrière la cloison,
le sang dira-t-on
Puis tu allumeras le poste, indignation plastifiée, message oraison sociale, complice duplicité
des médiacraties où ton ptit doigt t’as dit de cliquer
Les moyens et l’envie
Tangente esquiveLes moyens
et l’envie
ce à quoi
l’on se réduit
Déterminés
à ce que d’autres
ont fait
à notre endroit
Nous devenons
un passage
au lieu d’un horizon,
plutôt qu’un horizon
Ce qui pêche
nous empêche
c’est ce que nous tolérons
acceptons
comme fait accompli
comme enclave acquise
Il n’est que de nous
que d’être
…le déterminisme
est une case
où nous maintiennent
les cadres les encadrants
Une acceptation complice de nos servitudes apprises
Reprocher à la société de nous étouffer et d’elle tout accepter
elle nous intolère
nous l’accompagnons
elle nous rémunère de saccharose cancer
nous nutellons grassement avec le sourire béat des soumis otages
syndrome de Stockholm
sympathy for the débile
Il n’est que de nous
que d’être un autre être
un notre être
ne tolérer ni la contrainte ni la chaîne
ni l’horaire ni l’horreur où nos sociétés aseptisées
nous entraînent avec notre complice acceptation soumise
nous respirons à peine
nous ne vibrons plus
nos branchies flétries
sont des poumons gris
nos envies se calcinent
au mégot informe
racorni au coin d’un mur
nous sommes végétatifs
nous serions végétaux
nous sommes inanimés
nous serions animaux
nous sommes monnaitifs
nous serions…
imaginatifs
Séquoia dulcinée
Sylvanaile végétalSycomore enroué
sa séquoia dulcinée
en froid
décida illico
dormir sur la canopée
Ce que c’est que d’être debout
Ce que c'est que d'être debout, Nuit des taiesSi je me tiens
droit debout ici
c’est d’avoir
été courbé
amoindri
réduit
vague i
L alangui
La chaise roulait
À mes bras balants
Alors qu’éteint
étendu
au lit
alité
de souffrances
morphine
en nuits
intermine
la vermine hanche
cloutée par chirurgie
vrillait durance
Je me relèverai
Je remarcherai
Je vaincrai le néant
où chute improbable
avait jeté mes jours
Ce que je cris ici
que j’écris écrive
ou scande
Ce que mon regard
luit d’une lueur
fruit sûrard
c’est cette volonté
équarisseuse égrènée
au raison oraison
horizon joufflu
aurore ventrue
qu’érode parfois
aride souvent
l’oeil goguenard
de celle de celui
qui ignore par trop
ce que c’est
que d’être debout
as i am
dust formJust
as
i
am
aim
just
as
i
Fleuve effluve
Cool and the GangeFleuve
effluve
fluide
boue
diluve
émeuve
remugles
borborygmes
magma
rive hier
rui
ruisselle
ruisseau
flaque
flicfloc
Born code
dust formCode
Born
Dust
Form
From
Dust
Born
Code
from
dust
dust
form
Arbrange vineuse
Sylvanaile végétal, veine érablePour ce serment
que l’on
s’était promis
cep
sarment
vigne racine
tourmentées veines
tourmentes vaines
rabougries chantournées
circonvolutions
raisineuses fermentations
taiseuses terreuses
ravinement fange
raffinement
glabre frange
arbrange vineuse
moudre gruau
voûte plantaire
mollets enfructés
au fruit poissé
Arbre bruisse haut
Sylvanaile végétal, veine érableFrémit
l’arbrisseau
frémit
bruisse
L’arbre bruisse
haut