Entends-tu ce refrain

qui s’en vient des tréfonds non tu n’écoutes et n’entends toujours  pas, non, tu n’auras pas
ma haine
vil félon maqueron
avili par les compromissions

ton heure est venue et si ce n’est aujourd’hui demain au déambulateur, elle viendra

la banqueroute imaginaire de nos retraites est ce chemin austère
où tes errements de nanti arrogant
et ton quoi qu’il en coûte
machiavélique

prémédité
où ton mépris
nous ont  conduit
à ce pognon de dinguo
à notre pognon de gens humbles
que tu as claqué sans en avoir jamais gagné un simple euro

sous tes airs de puissant
sûr de lui
ton heure est venue
aujourd’hui ou demain

sourd la faiblesse de l’arriviste
à genoux
devant Vladimir
aux ordres de Xi jin

toi
qui dépense l’argent que
nous avons passé nos vies de dur labeur à épargner
qui n’a jamais travaillé sauf à l’école émérite d’une enseignante Brigitte
tu t’arroge le droit
pour la seconde fois
qui sera la fois de trop
tu pense et préfère facho
tu présage mal car ce sera coco
parce que ceux-là en France on ne les a toujours pas essayé

tu t’autorise le mépris
tu n’auras que la fange
tu te crois supérieur
tu es juste au seuil  du néant
où finissent les  banquiers
quand ils doivent enfin payer

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Sylvain Lechair / Monty guidon
~ avril 2023…