On s’en croit capable
de bien des choses
avant que d’y
avoir été confronté
le deuil endolori
les cœurs
et corrode l’esprit
et laisse pris
dans ses filets
lâches
il est le trait vicié qui
vrille les tympans
le deuil enjoint
au dessein
de ta perte
mais il est le chemin
rédempteur
de ton regain
Je tutoie
comme
on tutoie
le malheur
familiarité
circonstanciée
la famille l’y aura été
tenue
à
ces attentions
émues
portées aux nues
laminé croquis
en écorché
l’animée oraison
croque mortd’un trait
griffant l’instant
l’instant tanné
buriné érodé
exsangue frigorifié
650 degrés
le début de la fin de l’enfant que tu étais
______
~ Sylvain Lechair
/ Monty guidon ~
octobre 2022…
[reprise de…Nymphale du peuplier / Grand Sylvain]


2 réponses à “650 degrés”
Inoubliable souvenir marquant l’adieu aux larmes.
Je pleurais à l’intérieur comme dépossédé de toute vie
J’aimeJ’aime
Disparition du souvenir dès que le matin s’en va.
J’aimeAimé par 1 personne