Quel poids pèse tant
sur tes épaules
Que d’une coudée tu ne t’envole
L’étoffe des heureux
découpe à tes yeux
une moue soucieuse
et tes joues creuses
Creusent un sillon
douloureux,
adolescente à mille questions
tes pas posent au sable
De doux incurvés,
Plante du pied
Au rivage corsé
réponse à la vie
tes pas crissent silice
oeuvrent en silence
à la poésie


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